A la mer...ou à la montagne?

A la mer...ou à la montagne?
Les cordes, heureusement qu'elles sont la!... Elles t'attachent au bateau, elles t'attachent à la montagne...Elles t'attachent à la vie! C'est tout pareil, ça, la mer et la montagne, y'a des cordes, des nœuds et pis des gens qui détachent tout et qui quittent le port. Y partent avec leurs cordes et y s'attachent au jour le jour, jamais au même endroit : "la montagne c'est jamais qu'une mer un peu dure. Ah! ah! Des marins d'eau dure, voila c'que c'est les montagnards! des marins d'eau dure!..." le port de la mer de glace

jeudi 2 juillet 2009

Un cri dans la nuit...


bonjouuuuuur!
Hier soir, après maintes délibérations tendues avec mon ex-proprio (t'ain de haut savoyard!) pour récupérer la caution, je suis parti tard faire du vélo dans les bauges.

Nouveau parcours, j'avais repéré une boucle de 50km, sans me préoccuper du dénivellé pensant que cette distance en 1h40 ce serait terminé et , partant à 20h30, qu'à 22h je serai rentré au bercail avant la nuit noire...

1er constat : la boucle présentait en faite un gros dénivellé : 1200m, avec de bonnes pentes, que je découvrais au fur et à mesure, ainsi certes je prenais un max de plaisir dans ce cadre magnifique mais mon "ETA" ne faisait qu'empiré...Et force etait de constaté que la fin du parcours allait se faire dans la nuit noire et obscure.

J'avais remarqué, alors qu'on me l'avait dit, que la nuit, les chats sont gris, mais que dans les bauges aussi, les animaux de toute sorte...Sortent!
Ainsi avant le couché du soleil j'ai croisé : 2 sangliers, 1 espèce de marmotte bizarre...et 1 bîche, ce qui ne présageait rien de bon pour la fin de parcours en descente dans le noir...
Arrivé au col de plainpalais, il me restait 12 km de descente à faire vers lescheraine, et la...Il faisait noir! (j'occulte ici le passage ou un con de chien m'a coursé pour me chiquer le mollet, faut dire aussi que je lui ai dit de "se casser ce pauv'con!")

Bref j'entame la descente au ralenti...Sur les freins, ma crainte majeure c'est : le coup du sanglier, car en vélo on arrive vite, sans bruit et ça fait peur aux z'amismaux qui du coup sont terrifiés et font n'importe quoi (fonce dessus par exemple...)
Bref au bout de 5km ça n'a pas loupé, je repère ma proie, ou mon prédateur, la silhouette noir d'un beau cerf au milieu de la route...
Il ne bouge pas, ne m'a pas entendu. Pas le choix alors : je crie "dégage! dégage!" et le vl'a qui part en courant devant moi sur la route : le cycliste contre le cerf "ya! ya! dégage! dégage!" je me dis que vu d'en haut ça devait être marrant!

Bref...Pour finir j'ai choisi de ne plus prendre de risque et de finir la descente en chantant "thriller" de mickael jackson (une sorte d'hommage) pour prévenir de mon passage.

Un mercredi soir à 23h00 perdu dans le fin fond des bauges à chanter à tue tête "thriller", je trouve que ça a de la gueule...

2 commentaires:

quasy a dit…

Quel killer ce Bosio :))))
tu aurais pu te faire à bouffer sur le bord de la route et au lieu de cela tu fais fuir VOLONTAIREMENT le miam miam ! ca se voit que tu n'étais pas en hypo :):):)

nicolas a dit…

n'empêche que c'est un critère que je devrai prendre en compte désormais pour rouler la nuit!
ça m'étais jamais arrivé de me sentir en danger à cause de ce genre de problème...
On est peut de chooooose hein!